27 Mars 2011
Le 22 mars l'avocat général de la Cour de Justice de l'Union Européenne à rendu ses conclusions sur l'affaire de l'autorisation du maïs transgénique MON810 :
« Les autorités françaises ne pouvaient pas suspendre la culture du maïs génétiquement modifié Mon810 sur le territoire national sans avoir demandé, au préalable, à la Commission d’adopter des mesures d’urgence en cas de risque pour la santé et l’environnement »
La CJUE doit désormais trancher, avec le risque d'autoriser de nouveau en France, mais aussi dans d'autres états membres, le MON810 dès cette année.
Pour le NPA il n'est pas uniquement question d'appliquer le principe de précaution. Pour rappel, nous exigeons:
- la réalisation d'expériences par un laboratoire indépendant des grandes compagnies OGM. Si les états ne sont pas capables d'ordonner ces expériences, c'est clairement qu'ils craignent les résultats et qu'ils sont liés de par quelque intérëts aux firmes OGM.
- d'étendre la responsabilité civile à l'ensemble de l'environnement et permettre aux victimes de demander réparation à l'auteur du dommage causé par des OGM (agricculteur bio dont la production serait contaminé par des OGM par exemple).
Le NPA demande l'interdiction générale de la culture et de l'importation d'OGM, au nom du droit des peuples à choisir leur alimentation, d'une lutte contre la marchandisation du monde et la destruction de la biosphère.
Le NPA veut rompre avec l'agriculture productiviste et développer de nouvelles pratiques pour atteindre l'autonomie alimentaire des populations. La faim dans le monde est un problème politique et pas un problème technologique ou scientifique et encore moins un problème de surpopulation.
Dimanche 27 mars 2011.
