26 Mai 2011
Encore une fois la cumularde Brigitte Barèges se distingue par ses "valeurs" réactionnaires" et son mépris habituel.
Élue à la mairie de Montauban grâce au vote FN, membre de la Droite Populaire prônant un rapprochement avec le même FN, Brigitte Barèges à associé lors d'une commission sur le mariage gay, zoophilie et homosexualité, en s'exclamant : "Et pourquoi pas des unions avec des animaux? Ou la polygamie?"
Dérapage ou calcul politicien?
Dans un cas comme dans l'autre, voila le résultat de la politique de drague des électeurs frontistes, et de la stigmatisation systématique et mûrement théorisée, des minorités et des plus faibles... aujourd'hui c'est le tour des homosexuels. Et demain?
Il est temps que cette dame dégage définitivement de la scène politique, et qu'elle arrête enfin de nuire à Montauban et sur les bancs de l'Assemblée.
Il est surtout urgent de relancer un mouvement contre les racismes et l'homophobie, de construire des collectifs locaux qui prennent en compte ces différentes dimensions , de les coordonner pour aller vers la construction d'un mouvement large et combatif à l'échelle nationale et d'agir concrètement afin de démontrer que l'ensemble des travailleuses et travailleurs ont un intérêt commun face aux attaques du gouvernement et au projet du Front national, aux discriminations quotidiennes.
Tollé à l'Assemblée nationale. Alors que la commission des Lois de l'Assemblée nationale examinait à huis clos une proposition de loi socialiste pour autoriser le mariage homosexuel, la députée-maire de Montauban, Brigitte Barrèges s'est exclamée: "Et pourquoi pas des unions avec des animaux? Ou la polygamie?".
Ces propos ont été rapportés par plusieurs députés, comme Bruno Le Roux (PS) et George Pau-Langevin (PS).
Sollicitée par l'AFP, Brigitte Barèges n'avait pu être jointe en fin d'après-midi.
Lors de la réunion, comme plusieurs de ses collègues PS protestaient, Brigitte Barèges a rétorqué qu'elle avait dit cela sur le "ton de la plaisanterie", qu'elle était personnellement "favorable à tous types de relations sexuelles entre adultes consentants" et que l'on "ne pouvait pas la suspecter d'être homophobe".
Gêné, le président de la commission des lois, Jean-Luc Warsmann (UMP), a alors suggéré de retirer les propos de la députée UMP du compte-rendu de la réunion.
La proposition de loi, qui sera discutée en séance publique à l'Assemblée nationale le 6 juin, a sans surprise été rejetée par la commission.
"Un choix politique au sens le plus noble qui soit", a dit Patrick Bloche (PS) tandis que l'écologiste Noël Mamère lançait: "Ne soyez pas réactionnaires! La société est en avance par rapport au politique". Le député UMP Etienne Blanc a pour sa part jugé qu'"avec le Pacs, de nouveaux droits ont été consentis" aux homosexuels et qu'"ils répondent suffisamment aux besoins" (...)
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