Le blog du NPA82

Sarkozy à Lavaur (81) suite et fin!

Lavaur. La manifestation empêchée de se rendre en centre-ville
Le face à face entre les forces de l'ordre et les manifestants. /Photo DDM, J-C C
Le face à face entre les forces de l'ordre et les manifestants. /Photo DDM, J-C C

Malgré le froid, le vent, et l'état des routes secondaires, près de 150 personnes se sont rassemblées hier matin sur la place Charles De Gaulle à Labastide-Saint-Georges alors que de l'autre côté du pont la ville de Lavaur était fermée à la circulation en raison de la venue du président de la République.

Partis de gauche et syndicats avaient organisé cette manifestation à laquelle s'était joint de simples citoyens excédés et mécontents face à la politique menée par le parti du président comme par l'organisation de cette venue.

Trop d'argent gaspillé

« On dépense pour quelques heures des centaines de milliers d'euros pour la campagne de Nicolas Sarkozy alors qu'on ne trouve pas quelques euros pour déneiger les routes. Les gens ici n'attendent plus rien de lui. Les gens de la troisième circonscription ne sont pas dupes et s'en souviendront» prophétise Eric Jalade, secrétaire fédéral du PCF. Dans la manifestation se trouvaient d'ailleurs deux candidats. André Boudes portera les couleurs du Front de gauche dans la deuxième circonscription du Tarn : « Nicolas Sarkozy vient présenter son programme concernant la famille et je crains qu'il annonce de mauvaises choses aux Français. Il faut sauver ce que peut encore l'être.» A quelques mètres Philipe Guerineau, conseiller municipal d'opposition à Castres : « Nous sommes en démocratie. Nous voulons nous exprimer mais n'avons pas accès au centre ville de Lavaur» fustige-t-il. En effet quelques secondes après le début de leur marche vers Lavaur les forces de l'ordre ont bloqué la départementale, interdisant l'accès au pont qui relie les deux communes.

Devant les forces de l'ordre, des citoyens, des élus, des militants politiques et syndicaux, parfois venus en bus d'Albi et Carmaux ou en co-voiturage depuis Castres, se montrent un brin provocant avant que ne s'installe pendant près d'une heure dans un froid glacial un face à face. De chaque côté on restera courtois, mais « sans rien lâcher». Les choses cependant ne s'éterniseront pas dans le froid venu de l'est, à l'image d'une la visite présidentielle qui n'a duré que 120 minutes.

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